Depuis un an, la municipalité de Brent menace de fermer six des douze bibliothèques du quartier londonien, afin de limiter ses dépenses budgétaires. Philip Pullman a longtemps soutenu les militants qui défendaient leurs bibliothèques, allant jusqu'à déclarer qu'il fallait lutter contre la connerie politique, et que les dieux eux-mêmes étaient impuissants face à la stupidité humaine !

En effet, la fermeture des bibliothèques de Brent a été décidée par les tribunaux au mois de juillet 2011, cependant, un juge a accordé aux militants le droit de porter l'affaire en urgence devant la Cour d'Appel, après qu'ils aient été déboutés par la Haute Cour au mois d'octobre. En décembre, la Cour d'Appel a à son tour confirmé la décision du tribunal de fermer les six bibliothèques menacées.

Il restait toutefois une ultime voie de recours pour les militants afin de remporter leur bataille juridique : la Cour Suprême du Royaume-Uni. Malheureusement, le sort des bibliothèques est définitivement scellé puisque la Cour Suprême a rejeté l'appel des militants au début de ce mois de février et que tous les recours possibles ont été à présent épuisés. Les six bibliothèques seront donc remplacées par une seule. Les militants espèrent toutefois que la municipalité leur accordera de garder la bibliothèque de Kensal Rise, ouverte par Marc Twain en 1900 : ils espèrent ainsi maintenir son activité grâce à des efforts de bénévolat...

source : ActuaLitté ; The Guardian.

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Mauvaise nouvelle : la Cour d'Appel, qui avait été saisie en urgence par les militants afin de faire rejeter la décision du tribunal de fermer six des douze bibliothèques de Brent, a confirmé la décision du tribunal. Les trois juges ont donc rejeté l'argument des protestataires selon lequel ces fermetures étaient "fondamentalement viciées et illégales".

La municipalité de Brent argue ainsi que ces fermetures vont lui permettre de réduire les dépenses de 104 millions de livres sterling, mais les militants de s'avouent pas encore vaincus : il leur reste encore une ultime voie de recours, la Cour Suprême du Royaume-Uni, qu'ils ont l'intention d'intenter.

Sources : huffingtonpost.co.uk, philip-pullman.com

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Après dix ans à la tête du Contée de l'Oxfordshire, le conservateur Keith Mitchell a fait connaître son intention de démissionner au mois de Mai. Et si nous vous en parlons, c'est qu'il s'agit d'un grand détracteur de Philip Pullman et des militants des bibliothèques.

Des livres ou des soins ?

Fier de ses déclarations politiquement non correctes, cet admirateur de Margaret Thatcher avait qualifié le "gauchiste Pullman" ainsi que les militants bibliothèques "d'êtres sans cœur, insensibles aux difficultés des plus vulnérables" : en effet, Keith Mitchell avait affirmé que soit il fallait couper dans le budget bibliothèque, soit dans les soins de santé des personnes âgées et/ou handicapées. Ainsi, selon le leader du Council, Philip Pullman et les militants ne sont que des personnes "inconscientes des réalités sociales"!

Philip Pullman s'est évident insurgé contre ce chantage qu'il a qualifié d'inacceptable. Il a rappelé que ce n'est pas lui qui a choisi de couper dans les soins de santé, ajoutant que s'il avait le temps et l'assistance nécessaires, il trouverait bien d'autres dépenses à limiter que les soins de santé.

À l'annonce du futur départ du leader, l'auteur a déclaré que le style de Keith Mitchell était très divertissant, tout en souhaitant que son successeur fasse preuve d'un tout petit plus de bon sens ! Par ailleurs, Pullman souhaite à Mitchell une longue et heureuse retraite.